Les Visages de l’humanité: Premières réactions
Premières mentions du livre Les Visages de l’humanité dans les médias…
Cyberpresse: Les visages de l’humanité : un bon thriller ***1/2
Avec Les visages de l’humanité, Jean-Jacques Pelletier nous propose un autre de ses thrillers à l’intrigue labyrinthique se déroulant sur fond d’actualité immédiate (crise étudiante, commission Charbonneau, gaz de schiste, terrorisme islamique, etc.).
Le Devoir: Petit traité de la corruption ordinaire
« Avec Les visages de l’humanité, poursuit Pelletier, je me suis plutôt intéressé à l’intégration des perspectives : de la plus large (l’avenir menacé de l’humanité) à la plus réduite (les problèmes de Théberge, de Prose et de Natalya). On passe par une enquête localisée sur deux ou trois meurtres (à Montréal), un affrontement entre une multinationale du gaz de schiste et des groupes de citoyens, des magouilles politiques et des cas de corruption-manipulation. L’idée était de montrer comment des problèmes locaux peuvent s’insérer dans une trame mondiale… Pour cette raison, j’ai assez largement modifié le traitement temporel de l’histoire : toutes les indications d’heure et de jour ont disparu. Il ne reste que trois parties : avant, pendant et après – ce qui laisse plus de place à la temporalité propre du roman. […] Au fond, mes livres sont une sorte de chronique des effets de la bêtise humaine – dont, par ailleurs, je ne me désolidarise aucunement -, une sorte de système digestif : on y trouve tout ce que j’ai besoin de mettre en récit pour pouvoir le digérer. »
Le Droit: Un savant casse-tête
Jean-Jacques Pelletier est devenu maître dans l’art d’imbriquer chaque pièce de son casse-tête sans jamais faire perdre la vue d’ensemble au lecteur. Il lui permet ainsi de ne plus percevoir les manchettes de la même manière.
Je lis présentement la faim de la terre 1 et 2 et je vous découvre en tant qu’auteur et c’est avec beaucoup d’intérêt que je lis vos livres…. quelle intrigue et suspense s’en découlent… je suis vraiment conquise par votre écriture…. Je suis maintenant une fan de vos écrits…. Le premier main non le dernier…
Merci
Bonjour
j’ai lu tous vos romans, des premiers pas de F et de Blunt au démantèlement de l’institut. J’aime particulièrement les histoires bien embirlificotées. J’ai lu beaucoup de Ludlum et cie, j’aime quand on mélange policier, politique et fiction.
Ce que j’apprécie particulièrement dans les vôtres, c’est que ce sont mes références : les noms, les lieux, les partis politiques à peine déguisés, le morcellement des opinions de la société civile, les radios-poubelles, les médias menteurs, les compagnies magouilleuses, les politiciens manipulateurs, toute la rapace qui grouille autour du pouvoir, les profiteurs de tout acabit, le pouvoir policier, etc.
J’ai particulièrement apprécié les références à la Commission Charbonneau, au temps que ça a pris avant que Charest dise oui, le temps d’effacer ses traces le plus possible, et au fait que les vrais acteurs du système vont y survivre bien sûr. On sait bien que la commission ne changera pas grand chose, comme la CECO n’a pas changé grand chose, si ce n’est un réaménagement des effectifs du crime organisé et une désorganisation momentanée de leur fonctionnement.
Bien aimé aussi la référence au morcellement des indépendantistes du Québec, dont je fais partie. Malheureusement, avec les changements de cap du parti qui portait l’idée depuis 1968, c’est une situation qui doit faire l’affaire des autres.
Une réalité qui serait intéressante de vous voir traiter, à mon avis, c’est celle du chantage économique des compagnies. Beaucoup plus légal que les meurtres et les chantages que vous leur attribuez dans les romans, ce chantage est tout aussi efficace : poursuite de Pétrolia contre Ville de Gaspé parce qu’elle a voté un règlement interdisant le forage à moins de 10 km d’une source d’eau potable municipale et à moins de 2 km d’un puits privé ; poursuite des compagnies comme le port de Québec contre une citoyenne de Limoilou qui s’est élevée contre la pollution que génère cette activité industrielle mal contrôlée en plein centre de la ville ; bannissement des chansons de Neil Young dans les radios de certaines villes en Alberta parce qu’il s’élève contre la pollution des sables bitumineux ; poursuite-baîllon contre des regroupements écologistes (à Lévis entre autres) ; menaces de fermeture ou de déménagement des industries comme Alcoa si l’électricité ne leur est pas fournie presque gratuitement. Si ce n’est pas du terrorisme industriel ça…
Finalement, merci pour ces bons moments de lecture et, espérons-le, de réflexion.