2 commentaires

  1. Je lis présentement la faim de la terre 1 et 2 et je vous découvre en tant qu’auteur et c’est avec beaucoup d’intérêt que je lis vos livres…. quelle intrigue et suspense s’en découlent… je suis vraiment conquise par votre écriture…. Je suis maintenant une fan de vos écrits…. Le premier main non le dernier…

    Merci

  2. Bonjour
    j’ai lu tous vos romans, des premiers pas de F et de Blunt au démantèlement de l’institut. J’aime particulièrement les histoires bien embirlificotées. J’ai lu beaucoup de Ludlum et cie, j’aime quand on mélange policier, politique et fiction.
    Ce que j’apprécie particulièrement dans les vôtres, c’est que ce sont mes références : les noms, les lieux, les partis politiques à peine déguisés, le morcellement des opinions de la société civile, les radios-poubelles, les médias menteurs, les compagnies magouilleuses, les politiciens manipulateurs, toute la rapace qui grouille autour du pouvoir, les profiteurs de tout acabit, le pouvoir policier, etc.
    J’ai particulièrement apprécié les références à la Commission Charbonneau, au temps que ça a pris avant que Charest dise oui, le temps d’effacer ses traces le plus possible, et au fait que les vrais acteurs du système vont y survivre bien sûr. On sait bien que la commission ne changera pas grand chose, comme la CECO n’a pas changé grand chose, si ce n’est un réaménagement des effectifs du crime organisé et une désorganisation momentanée de leur fonctionnement.
    Bien aimé aussi la référence au morcellement des indépendantistes du Québec, dont je fais partie. Malheureusement, avec les changements de cap du parti qui portait l’idée depuis 1968, c’est une situation qui doit faire l’affaire des autres.
    Une réalité qui serait intéressante de vous voir traiter, à mon avis, c’est celle du chantage économique des compagnies. Beaucoup plus légal que les meurtres et les chantages que vous leur attribuez dans les romans, ce chantage est tout aussi efficace : poursuite de Pétrolia contre Ville de Gaspé parce qu’elle a voté un règlement interdisant le forage à moins de 10 km d’une source d’eau potable municipale et à moins de 2 km d’un puits privé ; poursuite des compagnies comme le port de Québec contre une citoyenne de Limoilou qui s’est élevée contre la pollution que génère cette activité industrielle mal contrôlée en plein centre de la ville ; bannissement des chansons de Neil Young dans les radios de certaines villes en Alberta parce qu’il s’élève contre la pollution des sables bitumineux ; poursuite-baîllon contre des regroupements écologistes (à Lévis entre autres) ; menaces de fermeture ou de déménagement des industries comme Alcoa si l’électricité ne leur est pas fournie presque gratuitement. Si ce n’est pas du terrorisme industriel ça…
    Finalement, merci pour ces bons moments de lecture et, espérons-le, de réflexion.

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