La Prison de l’urgence

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Synopsis

Néo-Narcisse est la nouvelle forme sociale montante, la nouvelle figure qu’emprunte l’individu pour s’insérer — et tenter de prospérer — dans un monde de plus en plus extrême. Un monde où il lui est difficile d’inscrire des projets dans la durée, de s’ancrer dans des appartenances durables et de s’appuyer sur des représentations du monde qui font autorité pour comprendre son univers et faire face au déluge d’informations qui lui tient lieu de connaissance.

Pour Néo-Narcisse, la situation est différente de celle où se trouvait son lointain prédécesseur, le Narcisse de la mythologie grecque. Ce dernier, prisonnier de l’amour de son reflet à la surface de l’eau, finissait par y tomber et se noyer.

La noyade qui guette Néo-Narcisse est différente. Dans le monde industrialisé qu’il habite, le miroir pour ainsi dire naturel que constituait la surface de l’eau a été remplacé par des miroirs culturels et sociaux. Ce qui s’offre à Néo-Narcisse, quand il veut se rassurer sur son identité et sur le sens de sa présence dans le monde, c’est le double miroir de la consommation valorisante et du regard des autres. Et c’est là, dans cette consommation et dans ce regard, qu’il risque de se perdre.

Spectateur anxieux de lui-même, voué à capturer le regard des autres, Néo-Narcisse est condamné à se donner en spectacle… dans un univers qui manifeste lui-même une dimension de plus en plus spectaculaire, et dans lequel une quantité croissante de spectacles s’offrent pour le divertir.

C’est donc sur fond de spectacle permanent que s’orchestre le spectacle de sa vie… et qu’il tente de faire sa marque. Même si, pour cela, il doit établir ses quartiers dans la prison de l’urgence.

Extrait

Feuilletez cet ouvrage

Presse et critiques

  • David Hébert, «Le reflet de la noyade contemporaine», Les cahiers de lecture de l’Action nationale, Volume 7, Numéro 3, Été 2013, p. 25.
  • Michel Lapierre, «Le Narcissisme à l’ère de Facebook», Le Devoir, 16 mars 2013.
  • Éric Dupont, «Le Québécois, cet amnésique», L’Actualité, 1 avril 2013.
  • Ianik Marcil, «Se noyer dans le miroir des autres», Huffington Post Québec, 18 décembre 2013.
  • Jean Barbe, «Après moi le déluge», Journal de Montréal, 2 décembre 2012. p 55.

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