La Fabrique de l’extrême

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Synopsis

L’extrême se manifeste partout dans l’univers du spectacle, cela va de soi. Il faut sans cesse capter l’attention, la retenir. Chaque spectacle doit éclipser la concurrence. Il faut frapper fort, encore plus fort, toujours plus fort.

L’omniprésence de l’extrême dans la vie quotidienne semble également normale. Il faut se faire remarquer pour exister. Parmi des millions d’autres qui veulent se faire remarquer. Il faut alimenter des flux d’informations. Consommer de plus en plus d’objets. Se démarquer. Améliorer son confort. Mieux se protéger. Parce que les dangers se multiplient. Qu’ils paraissent de plus en plus menaçants.

Le simple fait d’exister, de se produire comme individu, devient un exercice de plus en plus extrême. Dans un milieu qui lui-même l’est de plus en plus. Un milieu qui est marqué par le foisonnement des processus d’escalade, des dispositifs de prolifération et des pratiques de transgression.

À la suite de ce constat — la multiplication des phénomènes de montée aux extrêmes —, Les Taupes frénétiques identifiaient quatre logiques qui leur semblent inhérentes: celles de la drogue, du cancer, de la délinquance et de la pornographie.

Mais Les Taupes frénétiques ne disaient rien de ce qui sert de support à ces différentes formes de montée aux extrêmes, de ce qui leur sert de fondement: les processus et les modes d’organisation économiques, technologiques, sociaux, politiques et idéologiques — autrement dit, tout ce qui permet de produire et d’échanger des biens, de s’organiser en société et de réguler le comportement des gens.

La production économique, la finance et la criminalité constituent les principales formes sous lesquelles l’humanité produit des biens et organise leur distribution. La technologie, les processus de gestion et la ritualisation des comportements modulent l’organisation de la société. La religion, la politique et la guerre sont les principaux modes de l’exercice du pouvoir ainsi que du contrôle des individus et des groupes à l’intérieur de la société.
Par leur effet structurant, ces activités constituent en quelque sorte la Fabrique de l’extrême.

Extrait

Feuilleter l’ouvrage

Presse et critiques

  • David Hébert, «Une sombre perspective de l’extrême», Les cahiers de lecture de l’Action nationale, Volume 7, Numéro 2, Printemps 2013, p. 20.
  • Marie-France Bornais, «Il faut frapper fort», Le Journal de Québec, 21 octobre 2012. (republié dans Le Journal de Montréal, 25 novembre 2012)
  • Marie-France Bazzo et Nicolas Mavrikakis (débat avec), «L’extrême et rien d’autre», Bazzo TV, Télé Québec, 11 octobre 2012.
  • Luc Fortin (entrevue avec), «Entrevue sur l’extrême », MIDI – 14H, Vues et voies, 11 octobre 2012.
  • Louise Turgeon, «Une enquête de Victor Prose sur  l’extrémisme dans tous ses états», Planète Québec, 9 octobre 2012.
  • Marie-Louise Arsenault (entrevue avec), «Cet extrémisme qui dicte nos vies», Plus on est de fous, plus on lit, Radio Première chaîne, 3 octobre 2012.
  • Daniel Mathieu (entrevue avec), «La fabrique de l’extrême», Le Monde selon Mathieu, Radio-Canada Ottawa, 1 octobre 2012.
  • Didier Fessou, «Jean-Jacques Pelletier, essayiste panoramique», Le Soleil, 30 septembre 2012.
  • Catherine Lachaussée (entrevue avec), «Notre goût pour les excès», Radio-Canada cet après-midi, Radio Première chaîne, 27 septembre 2012.

Commentaires

  1. Ping : Jean-Marc Gagnon

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